

Tennis
FEDERER,
LE CONQUISTADOR
En s'imposant dimanche face à Tomas Berdych (3-6, 7-5, 7-5) en finale du Masters 1000 de Madrid, Roger Federer a remporté son 10ème succès sur terre battue et reconquis la 2ème place du classement mondial. Le Bâlois confirme ainsi son bon état de forme et il n'est désormais plus irréaliste de l'imaginer redevenir numéro 1 dans l'année.
"Je ne peux pas être plus heureux. Revenir après une pause et gagner aussitôt, c'est le scénario idéal", déclarait Roger Federer au terme d'une belle finale remportée face à Tomas Berdych. Cette victoire permet à Roger de reprendre la place de N.2 mondial à Rafael Nadal, un rang qu'il n'avait plus occupé depuis mars 2011. Avec ce succès en terre espagnole, le Suisse a remporté les quatre finales qu'il a disputées cette année. Si il parvenait à confirmer ses performances dans un tournoi du Grand Chelem, la première place ne serait plus une utopie pour ce Conquistador qui ne cesse d'impressionner son monde.
L'appétit vient en mangeant
A l'image du célèbre proverbe, un succès peut également en entraîner d'autres. C'est bel bien ce qui arrive à Roger Federer depuis le début de l'année, fort de ses 4 triomphes à Rotterdam, Dubaï, Indian Wells et Madrid.
Mieux encore. Ses bonnes performances coïncident avec une baisse de régime pour Nadal, lui permettant ainsi de récupérer la place de N.2 mondial. Certes, à l'heure actuelle le premier rang mondial est encore loin mais cette place gagnée pourrait tout changer en le positionnant favorablement au tournoi de Roland-Garros. En effet, si Federer se présentait au tournoi du Grand Chelem en tant que tête de série numéro 2, il éviterait de croiser la route de Djokovic (N.1), avant une éventuelle finale, et bénéficierait donc d'un parcours privilégié.
Rien est trop grand pour Federer qui nourrit encore une ambition : celle de retrouver la première place du classement. Une ambition que le Suisse commence gentiment à évoquer. "Redevenir numéro 1 mondial serait absolument extraordinaire", exprimait-il en conférence de presse après son succès à Madrid. A 30 ans passé, Roger Federer sait qu'il n'a plus rien à prouver mais son désir constant de surpasser ses limites pourrait bien nous réserver d'autres belles surprises.