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CERCI
LE SUSPENSE RESTE ENTIER
L'attaquant du Torino ne cesse d'attiser les convoitises sur le marché des transferts. Problème, la requête excessive de son président refroidit les plus enthousiastes. En attendant son heure, Alessio Cerci se mure dans le silence.
Cerci ne connait toujours pas son avenir. Bien que l'attaquant soit annoncé partant depuis plus d'un mois, il est toujours au Torino à deux semaines du terme du mercato. Pourtant, les
prétendants ne manquent pas à l'appel. Le Milan AC, l'AS Monaco ou encore l'Atlético Madrid ont tour à tour essayé d'enrôler l'international italien. En vain. Tous se sont heurtés à un mur,
Urbano Cairo. Le président du Torino évalue la valeur de son protégé à 20 millions d'euros et n'en déroge pas. La rigidité de Cairo laisse peu de marge de négociation.
Les prétendants jouent la montre
Le compte à rebours est lancé. À seize jours de la fin du mercato, les prétendants se montrent plus ingénieux et moins oppressants. L'Atlético Madrid, par exemple, s'est déjà sécurisé en recrutant Griezmann de la Real Sociedad. Ainsi, Cerci n'est plus une priorité pour le club madrilène mais une éventuelle occasion dans le cas où Cairo décidait finalement d'accepter la proposition (16 M€) des espagnols. L'enthousiasme pour l'attaquant italien s'est également refroidi du côté de la Principauté. Devant remplacer James Rodriguez, parti au Real Madrid, l'AS Monaco avait également songé à Cerci. Or, la requête de Cairo a été jugée excessive pour un joueur qui n'a pas encore démontré sa valeur au-delà du territoire italien. Difficile que le club français reparte à l'assaut dans ces conditions. Reste donc la piste locale, l'AC Milan. Le club lombard fait les yeux doux au joueur depuis plus de deux ans mais, malgré un excellent rapport avec Cairo, Galliani peine à trouver la solution pour débloquer l'affaire. L'offre du dirigeant rossonero n'atteint pas le seuil des 15 millions d'euros. Insuffisant pour Cairo qui ne veut pas non plus entendre parler de contreparties techniques. Galliani joue la montre et assure ses arrières en gardant Taarabt sous le coude. Cerci, lui, se mure dans le silence depuis le début du mercato. Il se murmure qu'il ne serait pas resté insensible au discours de Filippo Inzaghi, le nouvel entraîneur du Milan qu'il a rencontré en vacances. Mais le plus dur reste à faire : trouver un accord avec Cairo.
Auteur des deux meilleures saisons de sa carrière au Torino - respectivement 8 buts en 35 matchs et 13 buts en 37 matchs - Cerci (27 ans) sait que l'heure de la consécration est arrivée. Au président du Torino d'entendre raison et de s'asseoir à la table des négociations avant que celle-ci ne soit ne soit désertée. En attendant, l'heure tourne et le suspense reste entier.
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Article extrait
de «BeIN Sports
Yourzone»